Parmi les mesures pour aider les entreprises et préserver l’emploi pendant la crise sanitaire, l’état belge a mis en place un chômage « corona » temporaire. Initialement, ce chômage ne suspendait pas la prestation d’un préavis en cas de licenciement. Certains employeurs en ont dès lors « profité » pour licencier certains travailleurs qu’ils avaient mis au chômage. Le coût du préavis était dès lors supporté par la collectivité au lieu d’incomber à l’employeur. Le travailleur, lui, ne recevait que 70% de son salaire. Le législateur vient d’adopter une loi qui prévoit qu’en cas de licenciement, le préavis est suspendu par le chômage temporaire. Cela permettra d’éviter que certains abusent de cette période compliquée pour licencier leur personnel à faible coût. E.H.