COJ 2020 : année de confinement-Covid19, année du renouvellement des agréments,... Quoi de neuf 2021?
Un peu inattendu et traumatisant. On a continué dans une espèce de copier/coller du premier confinement (plus d’activités, pas plus de directives du cabinet, le chômage temporaire reconduit dans certaines associations, etc.). On a joué les prolongations avec quelques grincements : le manque de directives, le flou et des protocoles à nouveau incohérents (sachant que l’on est concerné par plusieurs protocoles (enseignement, organisations de jeunesse…). Autres difficultés : la toujours fermeture des auberges de jeunesse (une catastrophe !) ou encore les restrictions par rapport aux formations (animateurs et adultes) qui ont dû se rapatrier sur le distanciel. Au premier confinement, on s’est un peu réinventé dans l’urgence. Au deuxième confinement, on a commencé à imaginer des outils pérennes à utiliser à plus long terme. Du côté des bonnes nouvelles (quand même), 2020 sera une « année blanche » de quoi assouplir les obligations subventions/volume d’activités et les subventions liées à l’emploi seront, lors de la justification en aout 2021, globalisées. C’est ce qu’on réclamait depuis le début de la crise sanitaire.
Globalement, cela s’est bien passé. à la COJ, un changement de taille a été l’absorbation de l’Unecof par les Ceméa depuis le 1er janvier 2020. Mais, au niveau du groupe de travail (GT) Agrément et des instances d’avis, les débats ont été respectueux, axés sur le fond et l’analyse des dossiers. Le pilotage du GT par Benjamin Cocriamont (Secrétaire général de Jeunes et Libres – NDLR) a été mené avec brio. Actuellement (mi-décembre), notre ministre de tutelle en charge de la jeunesse, Valérie Glatigny n’a pas encore annoncé les budgets alloués pour les nouvelles reconnaissances 2021 (un budget a été alloué pour les arriérés 2018/19). Les dossiers introduits en 2020 seront définitivement traités d’ici la fin janvier.
Comment le secteur va se relever ? Comment les centres d’hébergement comme nos Auberges de jeunesse vont retrouver un rythme de travail ? Quid des projets de volontariat international pour AFS, SCI, JAVVA, les Compagnons Bâtisseurs ? Les mesures prises en Belgique seront peut-être satisfaisantes pour le secteur qui va redémarrer mais qu’en sera-t-il des partenaires d’autres pays soumis à d’autres dispositions/restrictions ? En 2021, il y aura aussi la réforme des APE (avec quelles conséquences du chômage temporaire augmenté durant la crise ? Avec quelle transition pour s’adapter aux nouvelles dispositions ?). Enfin, pour le secteur socioculturel, Il y a la volonté de nouveaux accords du non-marchand afin d’augmenter les barèmes et de valoriser les travailleurs.