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Quand la participation est à la cause, aux associations de s’adapter

  28 Avr , 2022   , , , ,    COJ

Pour ses 40 ans, en 2021, la Croix-Rouge Jeunesse organisait un colloque sur les défis actuels qui interpellent l’associatif, notamment la participation des jeunes au sein des associations. « Quelles sont leurs opportunités d’engagement ? Et quel accompagnement avons-nous à leur apporter ? ». Un débat passionnant. Depuis longtemps, la question de « la participation » taraude les Organisations de Jeunesse. Une réfléxion en continu qui dépasse l’obligation décrétale d’avoir, au sein de ses instances, des jeunes de moins de 35 ans et touche l’ADN du Secteur Jeunesse du "par ou pour les jeunes"...

Une table de réflexion et de partage d’expériences avec, de gauche à droite : Geoffroy Carly, co-directeur des CEMÉA, modérateur du jour, Chloé Karakatsanis, jeune militante, Nicolas Van Nuffel, responsable du département plaidoyer au CNCD-11.11.11., Yamina Ghoul, ex-Secrétaire générale de la COJ, Bernard de Vos, Délégué général aux droits de l’enfant, Ronald Crouzé, chercheur en Sciences de l’éducation de la Vrije Universiteit Brussel (VUB).

 

Geoffroy Carly : Au regard du concept de « transformation sociale », comment peut-on poser un regard sur les jeunes qui change la place de la jeunesse en direction d’une meilleure capacité d’agir ?

Chloé Karakatsanis : J’ai 23 ans. Mon engagement a commencé il y a six ans quand je me suis rendu compte que j’étais entourée d’injustices et que j’avais envie de faire quelque chose. La capacité d’agir démarre comme ça, à travers des actions de bénévolat (distribuer des couvertures, des repas aux plus démunis, etc.). Il m’a fallu du temps pour que je comprenne que ce que j’étais en train de faire était politique, que derrière ma réaction face aux injustices, il y avait tout un système. Il faut du temps pour se conscientiser à cela. J’ai commencé ma militance dans le domaine migratoire. Petit à petit, j’ai pris conscience que les choses étaient liées. Je me suis retrouvée dans des collectifs pour la justice climatique, pour la cause féministe, contre les violences policières, etc. Est-ce qu’il faut un entrainement pour s’engager ? Pour moi, s’engager est un chemin, que chacun mène différemment selon son vécu et les soutiens qu’il a à l’extérieur. Me conscientiser m’a permis aussi de comprendre qu’on n’est pas seul, qu’on peut être soutenu et soutenant. L’action, le politique, le collectif résument mon chemin d’engagement de citoyen militant. Le plus important a été de comprendre que les actions que je menais étaient aussi politiques. Cela ne doit pas nous faire peur.

G. C. : Action, conscientisation politique et agir avec le collectif. Nicolas, dans le travail que tu mènes sur la politisation des jeunes au sein du CNCD1, peut-on parler d’une spécificité « jeune » dans l’engagement ? On parle de « volatilité » dans l’engagement. Quel est ton regard critique ?

Nicolas Van Nuffel : Depuis trois ans, je préside la Coalition Climat2 où on a été confronté, ces dernières années, à un des principaux mouvements d’ailleurs mené par la jeunesse. Avant, on devenait volontaires chez Amnesty, chez Oxfam, à la Croix-Rouge, etc. et on suivait une institution dans son engagement. Aujourd’hui, ce mode d’engagement est moins évident. Comme beaucoup d’organisations, on se dit qu’on est vieillissant. Toutefois, au CNCD, on voit beaucoup de jeunes s’investir mais ils ne veulent plus porter d’étiquette institutionnelle, là où nous avions tendance, il y a une vingtaine d’années, à dire : « Je vais rejoindre le combat d’Amnesty, d’Oxfam, etc. ». C’est plus large que la question de la jeunesse. Aujourd’hui, on voit des engagements pour des causes. Les citoyens peuvent passer d’une cause à l’autre ou encore s’engager dans la durée pour une ou plusieurs causes. Cela a été le cas avec le gigantesque mouvement de solidarité, en 2015, autour de l’accueil et de l’hébergement des personnes exilées en Belgique.

Face à cela, en tant qu’institution, on peut se replier et râler en se disant : « C’est difficile de trouver des volontaires » ou alors, accompagner ce changement. C’est ce que nous avons décidé de faire au CNCD, en 2019, au sein de la Coalition Climat où on s’est dit : « On voit un mouvement qui nait, accompagnons-le plutôt que de l’attirer à nous ». Pour rappel. En décembre 2019, il y a la première gigantesque marche pour le climat dans les rues de Bruxelles organisée par la Coalition Climat qui réunissait, à l’époque, 70 associations de la société civile organisée et quelques mouvements citoyens. En janvier suivant, naissent « les grèves du jeudi » entièrement portées par des jeunes. Ce mouvement va durer des mois et mobiliser des jeunes dans les rues sans les outils de la société civile organisée. Il n’y avait pas de comité de pilotage, de cadre logique, de président, de trésorier, de secrétaire, etc. Et pourtant, ça a marché ! Cela doit nous interroger sur notre rôle de société civile organisée. En tant qu’institutions « historiques », il faut respecter les nouveaux modes d’engagements plutôt que d’essayer de revenir à des modes d’engagements passés et s’interroger sur le « comment faire avec ? ». Nous n’aurions pas pu obtenir tout ce que l’on a obtenu depuis 2-3 ans comme engagements supplémentaires (quoique insuffisants mais très inattendus) sans les « manifestations climat » menées par les jeunes.

GC : Je me tourne vers Yamina qui a un long parcours de Secrétaire générale à la tête d’une institution. Dans ces structures instituées (avec des formes de participation), y a-t-il une évolution notable ? Comment se pose ces questions dans les Organisations de Jeunesse aujourd’hui ?

Yamina Ghoul : J’ai travaillé 38 ans à la COJ. J’ai vu une évolution de la participation des jeunes dans les activités et dans les prises de décisions des Organisations de Jeunesse. La question de la participation se pose en continu. à une époque, le secteur de la Jeunesse était fort scindé en piliers idéologiques (socialiste, catholique, libéral, indépendant). Le jeune participait en fonction de son idéologie. Aujourd’hui, la participation est plus « pratique » et dépend de la distance entre le domicile du jeune et une association jeunesse, par exemple. De plus, la participation est variée et différente en fonction du fait qu’elle s’inscrive dans un mouvement de jeunesse (dit « foulards », comme les Scouts) ou dans un mouvement thématique (comme la Fédération des Étudiants francophones, la FEF). J’ai pu constater qu’elle est aussi limitée dans le temps. Il arrive qu’un jeune qui décide de poursuivre des études supérieures, finisse par prendre ses distances avec ses activités associatives là où on avait tendance à continuer en s’inscrivant dans des formations pour devenir animateur ou coordinateur de Centre de Vacances. Idéalement, le jeune poursuit un parcours et devient parfois travailleur ou responsable d’une Organisation de Jeunesse. Quand on parle de participation, il faut donc situer le jeune. Le décret des Organisations de Jeunesse prévoit la participation des jeunes dans les instances dirigeantes. Toutefois, il y a une certaine frilosité chez les jeunes à s’engager. Quand un jeune s’inscrit comme administrateur dans une association, il doit se positionner pour voter des budgets parfois importants (de 500 mille euros et plus). Il peut être difficile d’attirer des jeunes dans les instances. Autre tendance et autres difficultés actuelles : les jeunes s’inscrivent de manière ponctuelle. Ils vont chercher la possibilité de développer des projets individuels et se retrouvent, parfois, à développer des projets plus collectifs (et donc prendre plus de place dans le secteur à un moment donné). Les situations sont désormais multiples.

GC : Engagement, participation, posons alors la question des droits et de la place des jeunes…

Bernard De Vos : La participation est un droit inscrit dans la déclaration des droits de l’enfant (comme les droits de manger, d’être protégé de la violence, de ne pas travailler, etc.). Il faut reconnaitre que ce sont des droits sur lesquels on peut encore progresser. Personnellement, quand on parle d’un jeune, je ne sais pas ce que c’est. à Bruxelles, entre un jeune de Molenbeek et un autre de quartiers plus aisés, le patrimoine commun est devenu extrêmement limité (à l’exception de leur tranche d’âge). De plus, je suis persuadé qu’il y a là un dessein politique de susciter la participation et l’engagement de certains jeunes et d’en maintenir d’autres à un état d’objet : objet d’insertion, objet de formation, objet d’éducation, objet de contrôle… que la citoyenneté et le droit d’expression leur soit niés en permanence. On les occupe pour éviter qu’ils occupent l’espace public. Ici, nous parlons de la participation des jeunes dans sa forme élaborée mais n’oublions pas qu’une grosse partie du public « jeunes », qui ne fréquentent ni les Maisons de Jeunes, ni les mouvements « foulards » ont aussi une forme de participation. Au début de la pandémie Covid 19, on a salué, dans les quartiers populaires, des jeunes qui se sont mobilisés autour de récoltes de denrées alimentaires. C’est une forme de participation élaborée. On oublie de dire que quand les jeunes – contraints de vivre dans 40m², sans ordinateur et sans ouverture – sont descendus dans la rue pour dire leur ras-le-bol, c’est une forme de participation. Qu’est-ce qu’on a fait ? On a envoyé la cavalerie, les flics, etc. Il y a eu de véritables drames. Des gamins poursuivis par des voitures de flics parce qu’ils cherchaient un peu de liberté ; c’est pourtant une forme de participation. Je veux dire par là : soyons attentifs à préciser un jeune n’est pas un jeune, à part leur appartenance à une même classe d’âge. Malheureusement, je n’arriverai jamais à chiffrer quelle est la proportion des jeunes qui sont « objets » et des jeunes qui sont « sujets ». Ceux qui sont dans des quartiers populaires fréquentent des écoles dans lesquelles l’incitation à la participation est infime, les autres vont fréquenter des écoles où on va les inciter à la participation citoyenne. C’est comme cela qu’on en arrive à une société à deux vitesses.

G.C. : Dans vos recherches, Ronald Crouzé, quel regard posez-vous sur les différentes formes de participation qui existent ou qui coexistent ?

Ronald Crouzé : En effet, une des premières observations est l’inégalité de la participation. Certains groupes de personnes seront plus aptes à participer d’autant qu’ils auront été stimulés à développer une participation, un engagement, une prise de parole. Ce sont les formes d’exclusion classique, sociologique : dans les classes populaires, il y un déficit démocratique, pas seulement économiquement. On n’a pas la même possibilité de peser sur le débat public. Le secteur Jeunesse a un rôle important. Il y a des organisations qui arrivent à valoriser les jeunes (sans entrer dans un discours disciplinaire ou d’occupation), à considérer leurs soucis quotidiens et à les soutenir dans leurs priorités. Deux autres observations. Premièrement, les jeunes inscrits dans les mouvements climat sont souvent d’un même type. C’est dommage qu’il y ait une grande ségrégation dans ces mouvements écologiques. Deuxièmement, les jeunes sont moins intéressés par la politique politicienne (moins d’intérêt pour le vote, méfiance à l’égard du Parlement, des idéologies) mais ils s’engagent dans de grands mouvements, mobilisations comme le mouvement Climat, Black Lives Matter, etc. Aujourd’hui, les vérités sont plus floues et changeantes. Beaucoup de jeunes trouvent d’autres manières de s’exprimer, diverses manières politiques, à travers des mouvements publics mais aussi sur le plan plus personnel (consommation durable, etc.).

GC : Qu’est-ce qui permet que les jeunes se sentent autorisés à agir dans les lieux qu’on leur propose ?

Ronald Crouzé : Il y a chez certains jeunes le sentiment d’être des citoyens de second rang. J’ai effectué une recherche dans une association qui accueille des jeunes éloignés des mouvements de jeunesse. Il y a un élément d’auto-ségrégation, une distance envers les mouvements de jeunesse classiques (« C’est pour les ‘Flamands’ les Scouts », « Ça ne nous intéresse pas, il y a de l’alcool », etc.). La question de l’accueil, la confiance, l’ouverture, de se sentir à l’aise, d’avoir le sentiment de pouvoir créer sont importants. Il faut beaucoup de flexibilité que certaines associations classiques n’ont pas toujours (par exemple, face à des jeunes qui zappent les rendez-vous, qui font des bêtises, etc.). Une question de la patience et de réels soutiens aux projets que les jeunes ont eux-mêmes définis (et non imposés par un cadre-prédéfini). La barrière initiale brisée, la confiance installée, cela peut aller très vite. L’accessibilité, le soutien et la patience sont très importants ainsi que la flexibilité de l’organisation (que toutes ne peuvent pas avoir, pour diverses raisons).

Yamina Ghoul : C’est la responsabilité des Organisations de Jeunesse de permettre aux jeunes de s’impliquer au sein de leurs institutions, de leur faire confiance et de les former. Un jeune qui arrive dans un CA doit se former à lire un bilan, à comprendre un budget, etc. C’est une manière pour le jeune de s’impliquer, de participer et de s’engager.

Nicolas Van Nuffel : Sujet/objet, le cœur du débat est là. Quand je me suis investi, à l’adolescence, il y 30 ans, je suis resté aux endroits où on me considérait comme une personne à part entière. Cela me mettait hors de moi, les associations où l’on se tournait vers le jeune, après avoir discuté entre adultes, en lançant : « Et les jeunes, qu’est-ce qu’ils en pensent ? ». Le cœur de la participation est de légitimer la parole des gens et de ne pas parler à leur place.

Question du public : Les jeunes ne s’engageraient désormais plus pour une cause (moins pour une institution comme Amnesty, Oxfam…), est-ce valable pour les petites institutions ? Je travaille dans une petite asbl, dans le domaine de l’environnement, au service des jeunes. On a l’impression d’accompagner leurs besoins et pourtant c’est énergivore avec de moins en moins de résultat en niveau de la mobilisation des jeunes.

Nicolas Van Nuffel : Le fonctionnement traditionnel du secteur associatif (je crée quelque chose, venez à moi ; puis je vais vous donner la parole dans l’espace que j’ai créé) est, peut-être, à questionner. La Plateforme citoyenne d’aide aux réfugiés, Youth For Climate, … ce sont des collectifs créés hors des institutions. Plutôt que de créer des espaces et d’essayer de faire venir les gens, ne s’agirait-il pas de rejoindre les espaces nouveaux qui se créent ? Ensuite, si on veut durer, il faut s’institutionnaliser. Le problème est qu’il faut des gens pour des conseils d’administration, pour faire tenir l’institution. Là aussi, il y a une réflexion à mener : comment accompagner ces espaces nouveaux pour qu’ils se donnent les structures qui permettent de durer sachant qu’être trésorier n’est pas la fonction la plus sexy dans une association. Cela ne concerne pas que les associations de jeunesse. On peut retrouver les mêmes difficultés dans une association de parents, dans un club de sport, etc.

Chloé Karakatsanis : Devenir trésorier, secrétaire et président, quand il en y en a (dans le collectif où je suis, il y en a très peu), c’est chiant. En réunion, le lundi soir, on est six, mais en manifs, on est mille. Et ce n’est pas grave. J’entends que les petites et grandes institutions ont du mal à mobiliser les jeunes. Rassurez-vous : on a du mal à se mobiliser entre nous aussi. Je pense qu’on a besoin d’abord de se structurer entre nous, d’apprendre par nous-même (le terrain, la mobilisation, …) pour après, entendre qu’on a besoin du soutien des institutions, des associations.

Propos retranscris par Nurten Aka

Participation des jeunes , quelques pistes de terrain

A côté de cette table ronde sur la participation et l’engagement aujourd’hui, la Croix-Rouge Jeunesse organisait divers ateliers-questions axés « Jeunesse ». Quel est le déclic du passage à l’action depuis les bancs de l’école ? Quel rôle pour les jeunes en situation de vulnérabilité dans les actions de solidarité ? Le volontariat chez les jeunes aujourd’hui : comment s’adapter aux nouvelles formes d’engagement ?… Et quelques partages de pistes & réflexions entre les acteurs de terrains réunis.

Le déclic est favorisé « lorsque l’objectif du projet est concret et la vision de ce qui est à faire est claire », il doit répondre à un à « besoin existant ». L’environnement social de l’étudiant joue un rôle important (s’il est entouré d’associations, d’opportunités de s’investir, notamment au sein de l’école. L’attirance du jeune rejoint souvent une thématique/cause particulière.

Quarte notions importantes à l’engagement : accessibilité (lieu, temps, opportunité, facilités pratiques), l’utilité (se sentir utile sur un projet concret), la sociabilité (nouvelles rencontres, esprit de groupe) et le soutien (présence d’encadrant.e.s). C’est plutôt « un ‘cheminement’ fait de rencontres, de l’intérêt de plus en plus développé pour une thématique en particulier, de micro-engagements devenant des engagements plus importants et plus réguliers. L’envie de s’investir est là mais il faut la volonté de maintenir cet engagement sur un plus long terme malgré le manque de temps, de soutien de l’entourage ou les difficultés pratiques. Toutefois, lorsque la machine est lancée, lorsque l’engagement est avéré, il est difficile de l’arrêter. La valorisation des projets et le sentiment d’utilité sont très addictifs et aident par conséquent à maintenir la motivation nécessaire. »

Les participant.es ont également mis en avant une erreur souvent commise. L’enseignant.e et/ou les Organisations de Jeunesse qui se placent au-dessus des jeunes ou sont en décalage sur leur manière de fonctionner. « Les institutions se présentent souvent comme des prestataires de services alors que les jeunes veulent s’associer, se solidariser, vivre une aventure partagée. La priorité n’est pas de mettre en place des projets par les jeunes et pour les jeunes mais plutôt un travail intergénérationnel dans lequel chacun.e est autonome. »

Les participant.es ont également mis en avant la charge mentale que peut représenter le fait de gérer à la fois l’école, la famille et un projet citoyen. Aux encadrant.es notamment de faire en sorte que tous ces éléments ne rentrent pas en conflit les uns avec les autres, « être bienveillant, flexible quant à la disponibilité des participant.es au projet ».

D’autres freins existent : la famille, les jeunes en colère, le manque de régularité, le faible engagement, l’argent, les problèmes de santé, etc. Pour soutenir les jeunes en situation de vulnérabilité la place des accompagnants, le travail pédagogique en amont couplé à la notion de dignité permet d’aider les jeunes à dépasser leurs peurs de s’engager, les inviter à réfléchir à ce à quoi ils veulent travailler. « Souvent, les jeunes ne savent pas ce qui existe. Les aider à être informés, les sensibiliser là-dessus. Piquer leur curiosité. »

S’adapter et respecter « sans jugement » le jeune, ce sont des évidences pour le secteur Jeunesse. Si les associations s’adaptent à leurs modes de communication (digitale et autres, elles devraient aussi accepter, au niveau de l’institution, que les jeunes peuvent sortir des sentiers battus. « S’il n’y a pas de ‘préjudice’, il ne devrait pas y avoir de limites » et de rappeler : « Les jeunes aiment s’approprier les choses eux-mêmes et ne pas avoir trop de contraintes ».

N.A