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Politique,Presse

Faut-il taguer « Inconscience politique  » sur les murs de nos politiciens?

  22 Juin , 2017   , ,    COJ

Encore une crise politique qui fragilise le secteur de la jeunesse !

La Confédération des Organisations de Jeunesse Indépendantes et Pluralistes, rassemble 37 organisations en Fédération Wallonie-Bruxelles qui risquent d’être fragilisées par la crise politico-politicienne qui secoue actuellement Bruxelles et la Wallonie. C’est dire l’ampleur de notre inquiétude.

Entre le jeu politique et la cour de récréation, parfois il n’y a qu’un pas. Les derniers événements scandaleux, rocambolesques, feuilletonesques inquiètent la COJ. L’inconscience politique existe !

Ainsi, mettre un gouvernement à l’arrêt a des conséquences néfastes et immédiates. Mettez-en trois à l’arrêt et vous êtes certains d’impacter tous les secteurs de la société. Le secteur jeunesse ne fait pas exception.

L’évaluation du décret des Organisations de Jeunesse a été entamée il y a deux ans et des négociations avec le cabinet de la ministre Simonis (PS) sont engagées, avec une volonté des différentes parties de modifier certains aspects du décret. De la même manière, le décret des Centres de Jeunes a été évalué et les discussions sont aussi en cours en vue de l’améliorer. Ajoutons à cela les négociations autour de la circulaire « formation » et l’évaluation du Conseil de la Jeunesse également sur les rails. Et qu’en est-il de l’implication du secteur jeunesse dans les politiques locales, projet phare de la Ministre Simonis ?

Une de nos missions (soumise aux subventions publiques) est de former des jeunes CRACS (Citoyens Responsables Actifs Critiques et Solidaires). C’est pour quand les « P.R.A.C.S », des Politiciens Responsables Actifs Critiques et Solidaires ?

Il convient de s’interroger sur les engagements pris par les gouvernements sur le plan budgétaire : lors du dernier ajustement budgétaire, un million a été débloqué pour soutenir l’emploi dans les centres et maisons de jeunes. Mais les textes n’étant pas encore votés, qu’en adviendra -t-il ?

Plus globalement, cette crise impacte les réformes de l’emploi en cours dans le milieu socioculturel.

Le Gouvernement de la Communauté française devait analyser avant les vacances parlementaires l’avant-projet de Décret sur l’emploi socioculturel. Un avant-projet longuement discuté et sur lequel existait un préaccord. Le calendrier annoncé va devoir être complètement revu.

Un accord est proche aussi pour la réforme du dispositif APE, véritable pilier pour le secteur socioculturel. Des mois de négociations avec la Ministre Tillieux (PS) pour le gouvernement wallon et une réforme maintenant en suspens.

Ces deux gouvernements avaient par ailleurs dégagé des sommes importantes lors de l’ajustement budgétaire pour l’ensemble des accords du non marchand : 5 millions pour 2017 et 10 millions pour 2018 (en FWB).  Aujourd’hui, ces sommes ne sont que des chiffres sur un papier.

Une de nos missions (soumise aux subventions publiques) est de former des jeunes CRACS (Citoyens Responsables Actifs Critiques et Solidaires). C’est pour quand les « P.R.A.C.S », des Politiciens Responsables Actifs Critiques et Solidaires ?

 

Yamina Ghoul,
Secrétaire générale de la COJ