En parallèle aux fameux tests PISA, l’OCDE a enquêté sur les aspirations des jeunes de 15 ans en matière d’emploi. En Belgique, le Conseil Supérieur de l’Emploi a également jeté un pavé dans la mare avec la publication de son dernier rapport annuel 2019.
Ces jeunes interrogés en 2018 sont en passe de terminer leurs études secondaires et rêvent de métiers plutôt « classiques ». Ainsi, près de la moitié des jeunes se voient exercer un job tel que médecin, enseignant, ingénieur, chef d’entreprise, infirmier, juriste ou encore policier. L’enquête montre que trop d’adolescents ne semblent pas être « conscients des nouveaux types de métiers qui se créent » comme programmateur ou graphiste numérique. L’étude met également en lumière des biais de genre et d’origine sociale. Par exemple, à résultat élevé mais égaux dans les domaines scientifiques, les garçons favoriseront les métiers de l’ingénieur tandis que les filles opteront pour ceux de la santé. Ou encore, parmi les meilleurs élèves dans les matières scientifiques, ceux les plus favorisés se dirigent deux fois plus vers des métiers nécessitant des études supérieures… Enquête à découvrir sur www.oecd.org.
En ce qui concerne les études supérieures, en Belgique cette fois, le Conseil Supérieur de l’Emploi a également jeté un pavé dans la mare avec la publication de son dernier rapport annuel 2019 ayant pour thème Plus d’actifs pour une économie prospère et inclusive. Le Conseil préconise une réduction de la durée effective de ces études. En cause : les jeunes belges arrivent de plus en plus tard sur le marché du travail. Les amener plus rapidement à un emploi serait une des solutions au financement des pensions ? L’idée mise en avant serait non pas de réduire la durée théorique des formations mais plutôt de lutter contre l’étalement des années d’étude de plus en plus fréquent… G.D.
Le rapport du CSE est disponible sur cse.belgique.be