La Confédération des Employeurs des Secteurs Sportifs et Socioculturels organisait à Namur le 23 avril dernier une matinée de débat sur l'avenir du dispositif APE, programme au centre des priorités des membres de la Cessoc et de leurs inquiétudes depuis un an.
Inutile de rappeler les craintes du secteur suscitées par l’impact éventuel de la 6ème réforme de l’Etat et ses revendications quant au maintien du volume des subventions APE et des déductions ONSS.
Que ressort-il de leurs interventions ?
Même si on a été heureux de les entendre souligner d’emblée l’importance sociale des associations, de leurs actions et leur volonté de faire progresser le secteur, nous n’avons pas de raisons concrètes d’être rassurés et de croire mordicus à un impact nul du transfert des compétences sur le coût des emplois APE, ni même de songer à une amélioration du système et une meilleure articulation des politiques sectorielles et des politiques régionales.
En un mot comme en cent, nous avons eu droit à une déclaration d’intention généraliste et floue en faveur de l’emploi dans le secteur et une rationalisation du dispositif APE. Pas enthousiasmant, certes mais pas flippant.
Par contre, plus alarmant, c’est le rappel discret mais rythmé du contexte de crise, de l’endettement important de la RW et… cerise sur le gâteau, la sortie Ecolo concernant les projets de réduction des recettes fiscales fédérales et la question sous-tendue de savoir comment les subventions publiques vont être alimentées.
La Cessoc a remis le couvert de ce type de débat à Bruxelles le 28 avril mais en focalisant les interventions sur l’avenir des ACS.
D’après les retours, les politiques présents n’ont pas pu être plus précis ni sur les financements, ni sur les déductions ONSS, ni sur les perspectives globales des programmes de (re)mise à l’emploi.