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Politique

Secteur jeunesse et radicalisme

  14 Juin , 2016   , ,    COJ

Suites aux attentats (de Paris à Bruxelles), chaque niveau de pouvoir a réagi en lançant son programme anti-radicalisation : « fonctionnaire radicalisme », groupe de travail sur la détection des signes de la radicalisation, « référent radicalisme », etc.

La Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a présenté son « plan d’action pour la prévention du radicalisme et l’amélioration du vivre-ensemble ». Une des mesures phares : des formations pour mieux outiller… les professionnels du secteur jeunesse face aux phénomènes de radicalisme. Début 2016, ce plan est élargi : deux centres opérationnels et un comité stratégique sont mis sur pied. Objectifs ? Prendre en charge les personnes en voie de radicalisation, développer une expertise sur le sujet et, vu le nombre croissant de mesures, piloter et coordonner le tout. De son côté, au lendemain des attentats de Bruxelles, la ministre de la Jeunesse, Isabelle Simonis, a dévoilé le pan « jeunesse » de cette politique anti-radicalisation : 4 mesures pour un budget de 90 000 euros qui sera dégagé pour de nouveaux outils et des formations à destination des professionnels du secteur, un colloque universitaire pour les cadres, une nouvelle pièce de théâtre (action). Parallèlement, 7 mesures structurelles sont annoncées, pour un budget encore inconnu : diagnostiquer les problèmes rencontrés sur le terrain, renforcer les animations jeunesse autour de certaines thématiques (liberté d’expression, analyse des discours médiatiques/véhiculés sur les réseaux sociaux,…). à plus à long terme s’annonce une formation obligatoire et certifiée pour les cadres du secteur jeunesse.

Infos : simonis.cfwb.be