Un an après le lancement de la campagne No Hate sur la Toile, le comité belge dresse un 1er bilan et encourage à poursuivre la réflexion et l’action.
Le discours de haine est devenu l’une des formes les plus répandues d’atteinte aux droits de l’homme, entraînant des conséquences très graves aussi bien dans le monde virtuel que dans le monde réel. Les jeunes se trouvent directement concernés en tant que victimes, cibles, agents actifs et passifs.
Initiée par le Conseil de l’Europe, la campagne s’appuie sur des jeunes activistes du web et des comités nationaux rassemblant des associations. En Belgique, le comité (BIJ, Infor Jeunes, FMJ, Loupiote, CECLR, MRAX….) vient d’organiser une journée de réflexion, de débats, de découverte d’outils.
Présentations, échanges et ateliers ont permis de croiser différentes approches de la question : aspects légaux, rôles des médias, rôles des fournisseurs internet, le harcèlement via les réseaux sociaux…
Les acteurs ont pu montrer les actions réalisées : signalements sur le web, création d’applications smartphones, de films, d’outils pédagogiques, de jeux, mise en place d’action de sensibilisation…
Tous les indicateurs montrent que les discours haineux et discriminants sont en augmentation sur le web, il en va de la responsabilité de chacun de réagir, critiquer, contredire et signaler ces atteintes aux droits.