Emploi : Recrutement d’un·e coordinat·eur·rice

Défi Belgique Afrique (DBA) (www.ongdba.org) recrute un·e coordinat·eur·rice pour une entrée en fonction le 1er septembre 2025 (ou au plus proche de cette date).
C’est la rentrée et comme chaque année, le COJ s’intéresse à l’école. Cette fois-ci, on zoome sur les devoirs dits « travaux à domicile ». Aujourd'hui, il est question de moins de devoirs à la maison, de donner à l’enfant un délai raisonnable pour les effectuer, d’interdire les « notes et sanctions » au profit de l’évaluation formative, d’intégrer les devoirs au temps scolaire… Révolution ? … piège à cons ?
Edito
C’est la rentrée et comme chaque année, le COJ s’intéresse à l’école. Cette fois-ci, on zoome sur les devoirs dits « travaux à domicile » selon la législation en vigueur en Communauté française.
Dans ces textes de loi, il est question de moins de devoirs à la maison, de donner à l’enfant un délai raisonnable pour les effectuer, d’interdire les « notes et sanctions » au profit de l’évaluation formative. De plus, dans la perspective du Pacte d’Excellence, il est question d’intégrer les devoirs au temps scolaire, à l’intérieur donc de l’école. Révolution ? … piège à cons ?
La modernisation de l’école et l’abolition des devoirs tels qu’on les connaît sont-ils en cours ? Oui et non, comme en témoigne Maria Spinelli, institutrice depuis 24 ans. « De plus en plus d’enseignants décident d’abolir les devoirs, et/ou ont adopté une organisation de travail qui est plus tournée vers le bien-être de l’enfant. Mais, soyons lucides, dans (encore) beaucoup (trop) de classes, les devoirs sont des feuilles de cours du jour, non faites ou incomplètes, à terminer à la maison. Le rôle pédagogique ? Boucler la matière. ».
La vigilance est de mise. Cette année, la Fédération Francophone des Ecoles de Devoirs (FFEDD), membre de la COJ, a publié un rapport intitulé « Les devoirs en question ». En première urgence, la Fédération recommande que soit respectée la législation actuelle car « Mettre une limite, c’est aussi limiter les possibles abus et les inégalités. »
Le débat est souvent binaire. « Pour les aficionados, écrit Virginie Pierre, détachée pédagogique à la COJ, les devoirs permettent un suivi de la scolarité de l’enfant ou un moyen de rester dans la course à l’excellence. Les hostiles, eux, s’insurgent contre cette source d’inégalités et un manque de respect des droits de l’enfant au temps libre et aux loisirs. ». Dossier à lire en pp 11-15
La rentrée scolaire entraine avec elle d’autres rentrées. Politique : au fédéral et à la FWB, début septembre, on est toujours dans l’« after élections ». Secteur jeunesse : nos instances d’avis (CCMCJ et CCOJ) cherchent candidats ! Au COJ : Abigaïl Coster, 13 ans, reprend le flambeau de notre « chronique de l’ado ordinaire ». Son entrée en matière à destination des adultes s’intitule Sommes-nous tous pareils ?
Enfin, comme au nouvel an, la rentrée des écoles nourrit son lot de bonnes résolutions. Notre chroniqueur médias nous tend-il une perche ? Son titre éloquent dit presque tout… J’ai (encore) débattu sur Internet (et j’aurais pas dû).
Bonne rentrée solidaire,