A quoi bon s’agiter après l’été 2021 qu’on s’est tapé ? Pourquoi diable encore mettre de l’énergie et de la solidarité à réparer les maisons détruites par les inondations, à adopter des comportements qui participent à la diminution de la pandémie de Covid-19, à lutter contre la pauvreté qui continue de s’accroitre, contre les discriminations qui progressent et les inégalités qui se creusent, à trier nos déchets avec zèle dans les « nouveaux » sacs bleus ou encore à limiter nos verbiages sexistes ?
Voilà plusieurs mois que les oisifs du secteur culturel demandent du soutien dans le cadre de la crise sanitaire et s’obstinent à vouloir « œuvrer ». Ces insolents ont même l’outrecuidance de faire des propositions opérationnelles de reprise de leurs activités « avec toutes les mesures de sécurité qui s’imposent » pour accueillir à nouveau le public.
Notre « petite princesse » et future souveraine, Élisabeth de Saxe-Cobourg-Gotha a fêté ses 18 printemps le 25 octobre dernier. Pour l’occasion, une teuf « royale » a été organisée, commentée très positivement dans la presse… Il s’agissait, pour le bon peuple belge, d’une rare occasion de réjouissance belgicaine (avec les Diables rouges ou Angèle).