Le « non-anniversaire » de la Loi des ASBL de 1921 évincé par le Code des Sociétés et des Associations (CSA) a poussé une série d’acteurs associatifs à réfléchir. Sous le titre « 100 ans d’associatif en Belgique… Et demain ? » et le sous-titre «Face à l’imposture et à la déshumanisation », le Collectif21 propose une série de débats jusqu’en 2021. Ce Collectif21 tombe à pic. Depuis pas mal d’années, les critiques fusent : les subsides structurels diminuent remplacés par la logique de l’appel à projet créant «concurrence et rivalités», poussant les associations à une « effrénée de ressources ». Autres critiques : la culture de management au sein de l’associatif, l’inflation administrative (UBO, RGPD, CSA, marchés publics…) et le sur-contrôle poussant des travailleurs associatifs au burn-out, à s’occuper de la gestion administrative au détriment du terrain associatif. En écho au nouveau Collecti21, la COJ a interrogé les coulisses de quelques organisations de jeunesse.