Mi-février, le Service Public Francophone Bruxellois (lisez « la COCOF ») lançait un appel à projets extraordinaire1 visant « le renforcement des reliances »2 . L’ambition affichée est claire : « lutter contre toute forme de repli identitaire, de radicalisation, de désocialisation et contre toute forme d’incompréhensions et d’amalgames favorisant les discours haineux ». Et les moyens proposés par l’administration bruxello-francophone à la pointe de l’innovation : « retisser du lien social et favoriser le dialogue interculturel ainsi que le vivre ensemble ».
Badaboum, on va encore faire du socio-interculturel pour plus de cohésion sociale et contrer la misère des quartiers… Sauf que le vivre-ensemble ne peut être que le résultat d’une multitude de processus sociaux, économiques, culturels… et certainement pas un objectif en soi qui appellerait certaines formes d’action typiques.